Date : Mars 2023
Média : Les Echos
Lien : « Je n’ai pas le bac et suis business developer dans une start-up »
« Les + de 50 ans sont les grands oubliés des salariés de start-up »
Jeremy Diavet, cofondateur de Rocket School, témoigne sur le sujet de l’emploi des seniors dans les startups :
« Nous avons des automatismes et l’habitude de travailler avec les mêmes personnes dans nos parcours », confirme Jérémy Diavet, cofondateur de Rocket School, une école du numérique. Et de reconnaître : « Moi-même, j’avais des a priori à l’idée de recruter des seniors. » Des clichés qui ont vite disparu quand la start-up a fait entrer trois salariés de plus de 50 ans.
Les start-ups françaises manquent de diversité du côté des actifs âgés de plus de 50 ans. Avec une moyenne d’âge entre 25 et 35 ans, ces jeunes entreprises ont l’habitude de recruter des profils similaires aux fondateurs, souvent jeunes et issus des mêmes écoles.
Cependant, ouvrir les portes aux seniors est devenu un enjeu important dans un contexte de réforme des retraites. Les professionnels expérimentés peuvent apporter leur savoir-faire, leur recul et leur réseau, mais ils sont souvent victimes de préjugés. Pourtant, ils ont autant d’énergie que les plus jeunes et moins de contraintes familiales.
Les start-ups pourraient profiter de leur expérience et diversifier leurs équipes en faisant appel à des profils plus âgés.
Être entrepreneur c’est mobiliser les moyens et les énergies pour aller de l’idée à sa réalisation
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